Nous l’avons toutes plus ou moins vécu… Cette situation dans laquelle on s’accroche telle une moule à son rocher à une personne qui -visiblement- n’en a rien à foutre de nous. On le sait. On nous le dit. Et pourtant, on continue à croire, à espérer. Espérer une chose qui n’arrivera jamais mais on s’accroche tout de même à cet espoir.

Au début tout est beau, on se croirait presque dans un conte de fées : rencontre inattendue, déclaration enflammée (on frôle presque l’incendie), investissement à 100% malgré une relation à distance, puis un beau jour tout s’effondre. Commencent alors les mensonges, la jalousie, la peur, la perte de confiance. Malgré tout on continue de se voiler la face car au final, nous, on veut y croire !

Puis le moment fatidique arrive, le point de non-retour, le jour où tout bascule et où on se retrouve à pleurer dans les bras de sa mère comme une gamine de 5 ans. On ne pensait pas s’être autant accrochée. Humiliée et le coeur pilonné : voilà à quoi se résument les semaines post-rupture. Une période jamais facile à vivre mais on décide de prendre le dessus et d’aller de l’avant. D’oublier : lui, les moments passés ensemble ainsi que tout autre souvenir/chansons/mots qui pourraient faire penser à lui.

Le destin est une pute, on le sait bien ! C’est lorsqu’on commence à peine à tourner la page qu'il nous en rajoute une petite couche, histoire de bien en chier encore quelques mois de plus. Le recroiser, jamais on y avait pensé. Il habite à des centaines de kilomètres.

C’est précisément à ce moment que toute personne sensée ferait remonter toute la rancoeur à son encontre et lui balancerait tout à la gueule. (Pas moi.) Finalement, on reprend contact et on espère à nouveau. Envolées les bonnes résolutions pour l’oublier. Au final, nous revoilà à la case départ en train de nous torturer l’esprit, en train d’analyser le moindre mot qu’il ait pu dire. Une situation qui une fois de plus n’est pas réciproque.

On nous le répète bien assez, le prince charmant n’existe pas. Nous ne sommes que les faire-valoir, les roues de secours, les conséquences malheureuses de choix irréfléchis.

A toi, qui m’a inspiré cet article. Avec le temps, ma rancoeur s’est estompée mais je n’oublie pas. Je ne te déteste pas non plus, mais bordel ça fait du bien !

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